Comment réussir son projet d’isolation intérieure facilement ?

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Améliorer le confort thermique et acoustique de son logement tout en réalisant des économies d’énergie et en réduisant son empreinte carbone, c’est tout à fait possible ! L’isolation intérieure des murs, plafonds et combles permet d’atteindre tous ces objectifs. Mais pour garantir le succès de son projet, quelques étapes clés sont à respecter…

Choisir le type d’isolation

De nombreuses techniques isolation intérieur le havre des murs et plafonds sont disponibles. Le doublage collé par exemple consiste à coller des panneaux isolants rigides ou semi-rigides directement sur la paroi existante avant d’y fixer une nouvelle finition. Cette méthode préserve totalement la surface habitable et offre d’excellentes performances thermiques, pour un budget raisonnable.

L’isolation par ossature métallique par contre, implique la construction d’un nouveau mur indépendant, composé d’une ossature métallique remplie d’isolant. Cette technique est un peu plus coûteuse, mais donne une grande liberté de choix des matériaux et de l’épaisseur d’isolant.

Par ailleurs, l’insufflation de matériaux isolants en vrac dans les murs creux ou les combles perdus permet de conserver les cloisons existantes. La solution est très économique, mais nécessite des parois saines et étanches. Enfin, la projection de mousse isolante sur les murs donne une isolation en seconde peau continue. Cette méthode rapide préserve la surface utile, mais est assez coûteuse et irréversible.

Sélectionner les matériaux et bénéficier des aides financières

Il vous faut à présent sélectionner certains matériaux spécifiques et penser aux aides financières pour alléger le coût des travaux.

Les matériaux

Concernant les matériaux, les laines minérales (de verre ou de roche) figurent parmi les plus utilisés. Performantes, non combustibles et respirantes, elles conviennent à la plupart des projets. Le polystyrène expansé est une alternative plus économique, mais inflammable et émettrice de composés organiques volatils (COV). La ouate de cellulose et le liège, pour leur part, sont des isolants écologiques adaptés à l’insufflation et au doublage. Enfin, le chanvre et le textile recyclé ont d’excellentes qualités hygrothermiques pour le doublage, mais sont encore peu répandus.

Pour trouver le meilleur compromis, il est conseillé d’opter pour des matériaux ayant :

  • une faible conductivité thermique,
  • une densité élevée (gage de pérennité),
  • et un bon comportement à l’humidité.

La résistance au feu, la qualité de l’air intérieur et l’impact environnemental peuvent aussi orienter le choix, en fonction de ses priorités.

Aides financières

Heureusement, de nombreuses aides permettent de financer tout ou partie des dépenses d’isolation. À commencer par le crédit d’impôt pour la transition énergétique qui rembourse 30 % du montant des travaux d’isolation des murs. L’éco-PTZ peut aussi vous intéresser : un prêt à taux zéro pouvant aller jusqu’à 30 000 € (Comparez des devis) sur 15 ans pour une rénovation globale.

Par ailleurs, les ménages aux revenus modestes peuvent aussi bénéficier d’une prime énergie de l’Anah. En outre, il existe des primes des fournisseurs d’énergie via les certificats d’économies d’énergie. Pour finir, notez qu’une TVA réduite à 5,5 % s’applique sur les travaux d’amélioration de la performance énergétique.

Réaliser les travaux

Une isolation intérieure de qualité passe avant tout par le respect des règles de l’art ! Un diagnostic thermique préalable permet de déterminer les déperditions à traiter en priorité. Avant la pose, il est indispensable de vérifier l’état du support et sa planéité, de traiter les points singuliers sources de ponts thermiques (pourtours de baies, angles, etc.) et d’installer une ventilation efficace pour éviter tout risque de condensation ou de moisissures.

Pendant le chantier, l’application stricte des consignes des fabricants sur la mise en œuvre des produits garantit la performance et la durabilité de l’ouvrage. Pour les finitions, il est recommandé d’utiliser des matériaux perspirant. Enfin, le respect des délais de séchage et un nettoyage soigneux des locaux avant réaménagement assureront la bonne réception des travaux.